La communauté scientifique mondiale se démène pour améliorer et maitriser l’usage des couches pérovskites (PK), une technologie très prometteuse aussi bien dans l’optique de réaliser des cellules tandem, notamment pérovskites/silicium, que dans celle de réaliser des dispositifs en couches minces, tout pérovskites ou en association avec d’autres technologies couches minces. Reflet de cette course mondiale particulièrement dynamique, les records de performances, obtenus souvent sur très petites surfaces, sont fréquents actuellement, et dépassent 29% pour des cellules tandem, 25% pour des cellules PK simple jonction [1].
Les pérovskites excitent la communauté pour leur potentiel de rendement bien sûr, mais aussi car elles présentent l’intérêt de pouvoir être mises en œuvre par voie liquide et à basse température (en dessous de 150°C), deux facteurs clés pour augmenter encore l’attractivité de cette technologie en répondant aux critères d’industrialisation et de compétitivité. Le CEA à l’INES mène des travaux sur l’axe procédé basse température dans le cadre du projet Européen APOLO dont l’objectif est de développer des modules photovoltaïques flexibles Pérovskite simple jonction.