Depuis les années 2000 et ce qu’on a appelé le « new space », le secteur spatial connait de profondes transformations. Le besoin de plus gros volumes, et de baisser les coûts des générateurs solaires qui alimentent les constellations de satellites de communication, a remis le silicium sous le feu des projecteurs.
Les technologies photovoltaïques silicium ne sont pas nouvelles dans l’espace. Elles étaient même là dès le début, avec le satellite Vanguard 1 en 1958, jusqu’à la plus grande installation photovoltaïque en orbite, celle de l’ISS, la station spatiale internationale. Elles ont, par la suite, été progressivement remplacées par des cellules III-V, offrant une meilleure résistance aux irradiations et des performances et longévité supérieures en environnement spatial. Cependant les cellules III-V sont bien plus onéreuses et les capacités de production sont limitées.
Le photovoltaïque silicium pour les applications terrestres s’est entre temps développé à grande échelle, à un rythme effréné. Avec aujourd’hui de meilleurs rendements qu’à l’époque, des cellules à très bas coûts, et de nombreuses usines de fabrication, il redevient un bon candidat pour répondre aux enjeux du spatial moderne.