Le CEA innove pour faciliter la réutilisation des batteries usagées et développe outils et méthodes pour, par exemple, identifier rapidement leur état de santé, ou encore prévoir leur durée de vie dans une prochaine application.
L’électrification de nos consommations génère le développement rapide du marché de la batterie au plan mondial. Dans ce contexte, permettre une seconde-vie aux batteries représente une opportunité stratégique pour réduire la consommation de matières et leur impact environnemental, tout simplement en prolongeant leur durée d’utilisation avant recyclage.
En effet, une fois leur usage initial terminé — souvent pour la mobilité électrique — les batteries conservent une capacité résiduelle suffisante pour des applications stationnaires, moins gourmandes en puissance, comme le stockage d’énergie renouvelable pour le réseau électrique ou l’alimentation de bâtiments.
Le défi pour nos chercheurs est de comprendre comment caractériser l’état de santé de ces batteries en fin de première vie, à optimiser leur réaffectation selon leurs performances résiduelles, et à développer des protocoles de diagnostic, de reconditionnement et d’intégration sécurisée. Ces travaux doivent permettre, à terme, non seulement de valoriser les ressources existantes, mais aussi de construire des modèles économiques circulaires et durables.


